Pratique du myélogramme en 10 ans au laboratoire d'Hématologie du Centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHUJRA) Antananarivo, Madagascar

Une étude rétrospective descriptive a été menée sur 2338 myélogrammes effectués au laboratoire d'hé-matologie du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona Antananarivo de janvier 2008 à décembre 2017. L'objectif principal était de décrire les résultats des myélogrammes pendant cette période.L'étude a montré que la fréquence moyenne de demande de myélogramme est de 234 par an. L'âge moyen des patients était de 33,30 ans avec des extrêmes de 29 jours à 82 ans. Une prédominance masculine a été notée avec un sex ratio H/F de 1,2.Les anomalies de l'hémogramme ont constitué le motif principal de prescription des myélogrammes (58,08%). La pancytopénie était la plus fréquente.Les diagnostics révélés par les analyses des myélogrammes étaient le plus fréquemment des hémopathies malignes (58,1%), dont 32,97% de leucémies aigues.Parmi les myélogrammes analysés, 10% étaient nor-maux. La confrontation clinico-biologique est de mise pour une bonne pratique du myélogramme

Medical selection effectiveness inassessing the risk of HIV transmission in blood transfusion in Antananarivo Madagascar

Un défi auquel fait face un centre de transfusion en Afrique consiste à assurer une sécurité transfusionnelle optimale. Il est estimé que 25% des dons de sang collectés en Afrique sub-saharienne francophone sont infectés par des agents viraux (HIV, HBV, HCV), parasitaires (Plasmodium spp., microfilaires) et bactériennes. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive effectuée au CRTS Analamanga. L'étude concerne tous les dons enregistrés au CRTS Analamanga durant l'année 2013 et l'année 2014. La prévalence du VIH chez les donneurs de sang durant ces deux périodes a été comparée à celle rapportée dans la population générale. Nous avons comparé la prévalence du VIH au niveau du CRTS en utilisant le test de l'écart-réduit avec les données du SE/CNLS 2013 pour l'année 2013 et les données du SE/CNLS 2014 pour l'année 2014. Résultats: Le nombre de total de dons pour l'année 2013 était de 14316. La prévalence du VIH était de 0,78% (112/14316) (ℇ = 5,46). Pour l'année 2014, le nombre total de dons était de 16551 donnant une prévalence du VIH de 0,28% (472/16551) (ℇ = 0,31) Conclusion : La sélection médicale est le seul moyen le plus efficace pour la réduction des IT par le sang en transfusion en Afrique et à Madagascar. La sélection médicale du donneur avec le questionnaire actuel est inefficace pour diminuer le risque de la transmission du VIH par la transfusion sanguine. Une élaboration d'un nouveau questionnaire est urgente. L'adoption des stratégies adaptées aux réalités locales est bénéfique pour le pays

Enquête épidémiologique des souches fongiques responsables des infections au niveau de la peau, des phanères et de la muqueuse au sein du laboratoire de parasitologie CHU/HJRA Madagascar

Objectif : Déterminer les souches fongiques responsables des infections au niveau de la peau, des phanères et des muqueuses buccale et vaginale au sein du laboratoire de parasitologie du Centre Hospitalier Joseph Ravoahangy Andrianavalona Tananarive Madagascar.Matériel et méthodes : Nous avons effectué une étude rétrospective descriptive. Les dossiers de prélèvements inclus entre le mois d'octobre 2008 à l'octobre 2014 ont été consultés.Résultats : Nous avons colligés 617 prélèvements pendant cette période dont 349 était positifs à l'examen direct et ou à la culture. Les principales souches isolées étaient par ordre de fréquence Candida albicans, Candida non albicans, Malassezia sp, Microsporum langeroni et Trichophyton mentagrophytes. Conclusion : Cette étude a permis d'identifier les principaux agents pathogènes incriminés dans la mycose superficielle, et de déterminer l'aspect épidémiologique de ses agents au sein du laboratoire de parasitologie

Profile and antimicrobial resistance to newly available drugs of urinary tract pathogens among Malagasy pregnant women

Urinary tract infections are caused by growth of microorganisms anywhere in the urinary tract and pregnant women are particularly susceptible to it. Collection of baseline information regarding urinary tract bacterial profile and their antimicrobial susceptibility in pregnant women are important for treatment purposes. In order to determine the distribution of community-acquired urinary tract pathogens and estimate their susceptibility patterns to antimicrobial agents currently available in Antananarivo (Madagascar), we conducted a cross sectional preliminary survey (four months) on bacteria isolated from urine of pregnant women attending antenatal care clinic, Ambohimiandra Hospital Center. Fifty pathogens were isolated of which 21 (42%) were Gram-negative bacilli and 29 (58%) Gram-positive cocci. The most commonly isolated pathogen was Coagulase Negative Staphylococci (13 strains) for Gram-positive cocci and Escherichia coli (6 strains) for Gram-negative bacilli. Thirty three percent of Gram-negative bacilli were resistant to 3GC. One Klebsiella pneumoniae strain was found to be resistant to imipenem and one Group B Streptococci strain was vancomycin resistant. This development of resistance to newly available antimicrobial and the increase proportion of Gram-positive cocci strains imply that a drastic antimicrobial resistance surveillance need to be carried out to ensure appropriate empirical treatment.

Seroprevalence du VIH chez les donneurs de sang au Centre National de Transfusion Sanguine d'Antananarivo de 2003 a 2009

Introduction. La securite transfusionnelle est primordiale pour la prevention des infections transmissibles par l'acte transfusionnel; notamment l'infection par les virus des hepatites B et C; et l'infection a VIH. Peu de donnees sont disponibles concernant l'infection au VIH chez les donneurs de sang a Antananarivo. Notre objectif est d'evaluer la seroprevalence de l'infection au VIH pour les premiers dons au Centre National de Transfusion Sanguine d'Antananarivo sur une periode allant de janvier 2003 a mai 2009. Methode. Il s'agit d'une etude retrospective; et nous avons analyse les donnees medicales enregistrees dans le cahier de registre du centre. Le test du VIH a ete realise durant cette periode avec le kit Determine HIV1-2 (Abbott Laboratories; Japan). Resultats. Parmi les 47 635 premiers dons inclus; la seroprevalence du VIH augmentait de facon progressive; allant de 0;08en 2003; a 1;06en 2009. Il n'y a pas eu de difference du genre. Aucun sujet seropositif n'a ete retrouve chez les donneurs ages de plus de 60 ans. Conclusion. Malgre cette tendance a l'augmentation; la seroprevalence du VIH est parmi les plus basses retrouvees en Afrique subsaharienne. Toutefois; il est urgent de reviser le questionnaire pour renforcer la puissance de cette premiere etape. L'amelioration de la technique de depistage est indispensable en ne restant pas seulement sur le test rapide du VIH